Lu dans « L’équipe » du 6 avril 2007 : « Victime d’un accident de la circulation vendredi après-midi alors qu’il effectuait une sortie à vélo, Guy Novès (entraîneur du Stade Toulousain, ndlr), qui avait été hospitalisé pour subir des examens au CHU de Purpan, a retrouvé ses joueurs hier midi afin de participer à leur traditionnelle mise au vert. « Tout va bien », a assuré le manager général de Toulouse, joint au téléphone. Novès, qui a percuté de plein fouet une voiture, souffre d’une luxation à une épaule, de contusions et d’ecchymoses au visage. »

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La luxation d’épaule a besoin d’être traitée très sérieusement afin d’éviter les récidives. Elle consiste en un déboîtement de l’humérus par rapport à la glène de l’omoplate. La victime ressent alors une intense douleur et une impossibilité de mouvoir son bras. Après réduction de la luxation, le patient peut alors immédiatement « bouger » son bras, la douleur ayant également bien diminué.

Les suites sont très simples : il faut immobiliser le membre supérieur, coude au corps avec un bandage d’épaule, nuit et jour. Cela va permettre de laisser cicatriser les ligaments et la capsule qui entourent l’articulation gléno-humérale. La durée va dépendre de l’âge du blessé et s’il s’agit d’une première luxation ou d’une récidive. Par exemple, une personne de 20 ans n’ayant jamais eu de luxation devra être immobilisée pendant 6 semaines. On réduit d’environ d’une semaine par décennie le temps d’immobilisation jusqu’à ne plus immobiliser une personne âgée. En effet, à l’issue de l’immobilisation, les risques d’ankylose de l’épaule sont très importants et augmentent avec l’âge.

En ce qui concerne la rééducation, elle débute après l’immobilisation et consiste en un renforcement des muscles de l’épaule en insistant sur les abaisseurs (voir l’article sur le renforcement des abaisseurs d’épaule) et sur la récupération des amplitudes articulaires. On peut associer un travail au banc de musculation ainsi qu’un renforcement par électrostimulation des muscles de l’épaule.

Dans les complications, il existe souvent des petites fractures articulaires du bourrelet glénoïdien qui vont engendrer une instabilité supplémentaire de l’humérus. On a également fréquemment des lésions de l’articulation acromio-claviculaire.

La luxation d’épaule

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